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Ca y est, vous êtes en pleine ménopause et, après un examen gynécologique, on vous annonce que vous avez une muqueuse subatrophique et un contexte inflammatoire. Pas de panique ! Nous décryptons pour vous ces résultats.
Ménopause subatrophique : quelles caractéristiques ?
La ménopause subatrophique est une forme de ménopause caractérisée par une atrophie des tissus mous du vagin. On parle alors d’atrophie des muqueuses vaginales et de sécheresse vaginale. La ménopause subatrophique est un trouble gynécologique qui produit généralement après la ménopause dite prématurée. On constate qu’elle est plus fréquente chez les femmes qui ont eu une ablation chirurgicale des ovaires. Ce type de ménopause est progressive et peut entraîner des complications telles que la fistule vaginale, l’urètre ou la vessie prolapsus, et les prolapsus rectaux.
La ménopause dite subatrophique est donc une forme de ménopause caractérisée par une production réduite d’estradiol, l’hormone féminine la plus active ainsi que la diminution de la production d’œstrogènes. Elle est le plus souvent diagnostiquée après que la ménopause se soit installée, lorsque les taux d’estradiol sont inférieurs à 20 pg / ml.
Le fait d’avoir une ménopause de ce type peut être dû à diverses raisons, y compris la préménopause, la ménopause précoce ou la ménopause naturelle. Certains facteurs de risque de ménopause subatrophique comprennent l’âge, la préménopause, l’absence de menstruations, l’utilisation de certains médicaments et certains troubles de la santé.
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Les symptômes de la ménopause subatrophique comprennent :
- des saignements vaginaux,
- des problèmes urinaires,
- des douleurs pelviennes
- des sautes d’humeur,
- de la fatigue,
- de la sécheresse vaginale,
- des bouffées de chaleur,
- des sueurs nocturnes,
- de l’irritabilité et parfois de la dépression,
- des troubles de la mémoire,
- des troubles du sommeil,
- des os fragiles,
- une peau sèche,
- et, bien souvent, des rapports sexuels compliqués voire douloureux.
L’atrophie vaginale va entraîner des symptômes qui sont directement associés à la carence en estradiol tels que la sécheresse vaginale, la perte de libido, la fatigue et les bouffées de chaleur. Chez certaines femmes, la ménopause subatrophique peut aussi provoquer des changements d’humeur, de l’anxiété et de la dépression
Existe-t-il un traitement pour la ménopause subatrophique ?
La ménopause subatrophique peut être traitée de différentes manières : avec des hormones, des crèmes vaginales, des suppositoires vaginaux ou des injections de testostérone.
Le traitement principal de la ménopause subatrophique consiste en une thérapie hormonale substitutive afin de rétablir des niveaux hormonaux “normaux”. Il n’y a donc pas de traitement standard pour la ménopause subatrophique, mais certaines femmes peuvent bénéficier de ce types de thérapies pour soulager leurs symptômes.
Le traitement de la ménopause subatrophique est généralement basé sur l’utilisation de thérapies hormonales substitutives (THS) visant à fournir des œstrogènes exogènes. Ce type de traitement peut être administré par un médecin sous différentes formes comme les comprimés, les patchs, les gels, les crèmes ou encore les anneaux vaginaux. Les médecins peuvent également prescrire des médicaments pour aider à soulager les symptômes de la ménopause subatrophique, tels que les antidépresseurs, les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et les inhibiteurs de la 5-alpha-réductase. Dans les tous les cas, il vous faudra vous faire accompagner d’un spécialiste pour vous faire diagnostiquer et, par la suite, mettre ne place un traitement le plus efficace possible.