femme qui prépare un repas riche en cuivre

Quels sont les symptômes d’un manque de cuivre ?

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Le cuivre est l’un des éléments les plus importants dans nos apports nutritionnels. Mais il arrive parfois que les apports ne soient pas suffisants et que l’on ait des carences. Découvrez dans cet articles, quels sont les symptômes quand on manque de cuivre et comment y remédier.

Comment reconnaître les symptômes d’une carence en cuivre ?

Une carence en cuivre peut provoquer plusieurs symptômes. Parmi ceux-ci on retrouve :

  • L’anémie,
  • Un température corporelle trop basse,
  • Une faiblesse au niveau des os qui se brisent facilement,
  • Des problèmes d’ostéoporose
  • Des veines dilatées,
  • Une faiblesse musculaire,
  • Un nombre de globules blancs plutôt bas,
  • Un rythme cardiaque irrégulier,
  • Un taux de cholestérol souvent élevé,
  • Une faible résistance aux infections,
  • Des défauts au niveau de l’utérus,
  • Une peau avec une pigmentation,
  • Des fourmillements dans les pieds et les mains,
  • Des problèmes de thyroïde
  • Une certaine léthargie,
  • Un teint pâle,
  • Des ulcères et œdèmes réguliers,
  • Un retard de croissance
  • Une perte anormale de cheveux,
  • Des soucis digestifs comme la diarrhée,
  • Une dermatite…

La carence en cuivre est un état qui se produit lorsqu’il y a un manque de cuivre dans l’organisme. A noter que le foie, les os et les muscles contiennent la majorité du cuivre présent dans l’organisme, mais on peut trouver des traces de cuivre dans tous les tissus. Le foie excrète l’excès de cuivre dans la bile, qui est ensuite expulsée de l’organisme.

Manque de cuivre : comment établir un diagnostic ?

Si ces symptômes peuvent être des signaux d’alerte, on diagnostique généralement une carence en cuivre grâce à un examen clinique, notamment avec des analyses de sang. L’examen sanguin montrera si les taux de cuivre et de céruloplasmine sont faibles.

Le céruloplasmine est la protéine qui est responsable du transport du cuivre dans le sang. Généralement, lorsqu’on constate qu’il y a une coordination perturbée et que l’on retrouve l’un des symptômes précédemment cités, alors on va consulter pour réaliser des examens et pouvoir établir un diagnostic clair auprès d’un professionnel de santé.

personne atteinte du syndrome de Menkes

Parmi les éléments évoqués, il n’est pas rare d’entendre parler du syndrome de Menkes qui est en fait une maladie génétique entraînant diarrhée, vomissements mais aussi déficit intellectuel. Les symptômes comme les cheveux clairsemés, une fragilité des os ou un manque de pigmentation de la peau peuvent notamment permettre de poser ce diagnostic.

La carence en cuivre peut soit être héréditaire, soit être acquise chez des personnes fragiles comme les bébés prématurés, les personnes ayant eu recours à la chirurgie pour perdre du poids, ou encore des adultes ayant des troubles d’absorption des nutriments liés à une maladie de coeliaque ou à la mucoviscidose par exemple.

Quel est le rôle du cuivre dans l’organisme ?

En association avec les acides aminés et les vitamines, le cuivre facilite les processus métaboliques réguliers. Il est donc indispensable mais le problème est qu’il ne peut pas être créé par l’organisme et que, par conséquent, c’est notre alimentation qui doit nous permettre de palier à ces besoins.

En quantité appropriée, le cuivre joue un rôle essentiel au bon fonctionnement de notre corps et du système nerveux. Les fonctions clés du cuivre dans un régime alimentaire sont les suivantes :

  • Un développement corporel sain,
  • Il intervient dans la transmission du fer dans l’organisme,
  • Il permet d’avoir un bon système immunitaire,
  • Il permet d’avoir des réactions enzymatiques correctes,
  • Il permet l’amélioration du tissu conjonctif, mais aussi des cheveux et de la santé des yeux en général,
  • Il aide à prévenir le vieillissement prématuré,
  • Il permet d’augmenter la quantité d’énergie produite en une journée…

Le cuivre est un minéral qui affecte divers processus métaboliques, mais il régule également le rythme cardiaque, maintient les glandes thyroïdiennes en bonne santé, diminue les symptômes arthritiques, accélère la cicatrisation des plaies, stimule la création de globules rouges et réduit le cholestérol.

L’insuffisance en cuivre est plutôt rare mais on constate certaines constantes : elle touche généralement les personnes souffrant de malnutrition, qui manquent de calories et ne consomment pas assez d’aliments riches en cuivre. Aussi, la carence en cuivre peut être causée par des problèmes de santé autres, notamment les personnes atteintes de maladies digestives graves, comme la maladie de Crohn. Cela paraît logique car ce type de maladie rend difficile l’absorption des nutriments. Aussi, les personnes qui consomment trop de fer ou de zinc sont aussi touchées par un manque de cuivre : on constate un certain déséquilibre, l’excès de l’un pouvant avoir un impact négatif sur l’autre.

Quels sont les besoins journaliers en cuivre ?

Généralement, on dit qu’une personne a besoin :

  • De 200 g/jour pour les nourrissons de 0 à 6 mois,
  • De 220 à 890 g/jour pour les nourrissons et les enfants âgés de 6 mois à 14 ans,
  • De 890 g/jour pour les adolescents âgés de 14 à 18 ans,
  • De 900 g/jour pour les adultes
  • De 1 000 g/jour pour les femmes enceintes

huitres concentrées en cuivre

La bonne nouvelle ? Sachez que les aliments riches en cuivre se trouvent dans bon nombre d’aliments : le foie, la viande, le poisson, les haricots, les céréales complètes, la farine de soja, le son de blé, les amandes, les avocats, l’orge, l’ail, les noix de pécan, l’avoine, la mélasse, les betteraves, les lentilles… Le cuivre peut d’ailleurs pénétrer dans le corps humain par les tuyaux en cuivre de l’eau potable ou encore les ustensiles de cuisine en cuivre.

Les alimentes ayant la forte concentration de cuivre sont :

  • Les huîtres,
  • Les pommes de terre,
  • Le cacao,
  • Les noix de cajou,
  • Les grains de poivre,
  • Les rognons et autres abats.

Si vous avez un manque de cuivre, vous pourrez donc palier à cette carence en supplémentant votre apport via l’alimentation ou via injection ou administration orale d’un comprimé (toujours sur prescription médicale). L’injection est souvent la solution choisie pour les bébés atteints du syndrome de Menkes.