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L’agoraphobie est un trouble anxieux dont on entend souvent parler ces dernières années. Pour en avoir souffert, je peux dire qu’il s’agit de l’une des pires sensations que l’on puisse ressentir. Heureusement, j’ai pu m’en sortir et tourner la page, grâce à des traitements et à un accompagnement de mes proches. Je vous propose ici de découvrir mon témoignage sur ma guérison de l’agoraphobie.
Mon quotidien d’agoraphobe avant
Pour ceux qui n’en ont jamais entendu parler, l’agoraphobie est un trouble anxieux qui induit une peur panique et irrationnelle des lieux publics. Ce trouble provoque une angoisse permanente, qui nous donne l’impression d’être pris au piège dans certains endroits que l’on ne maîtrise pas forcément.
C’est une phobie qui devient très vite handicapante, et qui nuit considérablement à la vie sociale. Avant ma guérison, j’avais énormément de mal à développer une vie sociale, même avec mes proches. Ce besoin maladif d’avoir un contrôle total sur les endroits que je fréquente, me gâchait la vie au quotidien.
Il m’était impossible parfois de quitter mon domicile ou même mon lieu de travail, simplement parce que je m’y sentais plus en sécurité. Une simple sortie au cinéma ou dans un centre commercial pouvait provoquer chez moi des crises de panique qui ont fini par m’éloigner de mes proches.
Contrairement aux personnes qui souffrent de phobie sociale, je n’avais pas peur du regard des autres ou des interactions avec le public, mais j’avais plutôt peur de me retrouver dans une situation où il me serait impossible de m’échapper. Si vous avez ces symptômes mais n’êtes pas sûr de ce qui vous arrive, vous pouvez découvrir comment reconnaître et soigner l’agoraphobie.
La moindre tentative de surpasser cette peur pourrait entraîner divers symptômes tels que :
- des nausées
- des palpitations
- un sentiment de déconnexion de la réalité
- une forte douleur au niveau de la cage thoracique
- l’impression de suffoquement, etc.
J’étais régulièrement submergé par l’angoisse, le stress et l’anxiété, à la simple idée de me rendre dans des endroits nouveaux, ou des lieux sur lesquels je n’avais aucun contrôle.
Comment j’ai réussi à guérir de mon agoraphobie ?
Grâce au soutien permanent de mes proches et de ma famille, j’ai pu découvrir qu’il existait en réalité plusieurs traitements contre l’agoraphobie. J’ai également pu réaliser qu’une personne agoraphobe n’est pas dérangée mentalement comme je le croyais, mais simplement malade. Je pense que cette réalité a été le principal coup de boost dont j’avais besoin pour accepter un traitement et parvenir à la guérison.
Pour ma part, j’ai choisi de combiner plusieurs traitements, afin d’obtenir des résultats plus rapides et plus efficaces. J’ai commencé d’abord par les traitements naturels avec les huiles essentielles. Leur rôle est de favoriser la sérénité, pour permettre aux personnes souffrant de cette maladie, de prendre le risque d’aller plus sereinement dans les endroits susceptibles de provoquer des troubles.
Personnellement, j’ai pu obtenir de vrais résultats grâce à l’aromathérapie et à la phytothérapie. Ensuite, j’ai également expérimenté la thérapie par l’hypnose pour guérir de mon agoraphobie. Cette technique a sans doute été la plus efficace pour me libérer de mes angoisses et de mes peurs liées aux lieux publics.
Bien entendu, il a fallu plusieurs séances pour obtenir des résultats significatifs. Parmi les autres traitements dont j’ai entendu parler, on retrouve la thérapie cognitivo comportementale ou TCC, ainsi que la consommation de certains médicaments bien sûr sur ordonnance médicale.
Pourquoi j’ai décidé de reprendre ma vie en main ?
Pendant plusieurs années, j’ai vécu avec cette maladie que représente l’agoraphobie. J’ai dû faire face à la dépression, à des crises en tout genre, à des pensées limitantes qui m’éloignaient des autres, etc. Heureusement, j’ai commencé à avoir de l’espoir suite à des témoignages donnés par certaines personnes qui avaient réussi à vaincre l’agoraphobie, et à retrouver une vie normale.
J’ai également été poussé par une grande motivation, notamment l’envie de profiter de toutes ces choses que la vie nous offre, et dont on doit se priver à cause de cette maladie. Il m’était impossible de faire comme mes collègues de travail, et de profiter d’un after après une journée bien remplie, par peur de me retrouver dans une situation favorisant la crise.
Comme vous pouvez vous en douter, cette maladie avait également commencé à avoir des répercussions négatives sur mes rapports avec mes proches, et aussi sur ma vie sentimentale. J’ai donc décidé de ne plus vivre comme une personne recluse, et de me débarrasser de cette maladie pour mieux profiter de ma vie.